Les raisons de céder à l’appel de la forêt

Posted · Add Comment

Une valeur refuge qui bénéficie d’un traitement de faveur.

Les forêts ont la cote auprès des particuliers. Selon le dernier indicateur du marché des forêts françaises, les particuliers augmentent de 4% leurs acquisitions et représentent les premiers acquéreurs du marché, avec 40% des surfaces achetées.

Les prix ont grimpé de 2,8% en 2015. Le nombre de ventes est en hausse de 6,4%, porté par la progression ininterrompue du segment des forêts de 1 à 10 hectares. En revanche, le segment des grandes forêts de plus de 100 hectares se ferme à – 8%, ce qui pourrait refléter la propension des propriétaires à conserver leur patrimoine, considéré comme une valeur refuge depuis la crise de 2008. Derrière une valeur moyenne de 4.040 euros/ha, 90% des transactions se négocient entre 650 et 11.700 euros/ha, reflétant la grande diversité des biens vendus et des prix à l’hectare.

L’acquisition de forêts – ou de terrains à boiser – d’une superficie inférieur à 4 hectares ainsi que la souscription de parts de groupement forestiers ouvrent doit à une réduction d’impôt, égale à 18% du prix d’achat des terrains ou du prix de souscription des parts, les dépenses étant retenues dans la limite de 5.700 euros par an pour une personne seule de 11.400 euros pour un couple marié ou pacsé.

Une durée de conservation de huit ans.

En contrepartie, l’investisseur doit conserver ses parts jusqu’au 31 décembre de la huitième année suivant la date de leur souscription. «  Mais ce n’est pas le seul intérêt de ce type d’investissement en matière d’impôt sur le revenu. Les revenus provenant de l’exploitation des bois en vue de la vente des coupes sont imposables dans la catégorie des bénéfices agricoles, selon un régime forfaitaire. Ce forfait est établi à partir du revenu cadastral de la parcelle qui a été évalué dans les années 1960. Compte tenu de cette fiscalité allégée, sur une durée de 15 à 20 ans, ce type d’investissement peut générer un rendement de 2 ,5% par an, hors avantage fiscal », explique Frédéric Levassor, conseiller en gestion de patrimoine chez Fiducée Gestion Privée.